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Indice de gouvernance en Afrique : la Guinée citée parmi les « mauvais » 

L’édition 2024 de l’indice Ibrahim de la Gouvernance en Afrique (IIAG) a été rendu public mercredi 23 octobre 2024.  Un outil de mesure et de suivi des performances en matière de gouvernance dans les pays africains. Le document accable la gouvernance en Guinée.

Ce rapport détaillé indique qu’après des années de progrès constants, la gouvernance globale de l’Afrique stagne. Et reste décevante en 2024« Pour près de la moitié de la population du continent, la performance globale de la gouvernance est plus mauvaise en 2023 qu’en 2014. Les principaux facteurs en sont l’aggravation de la crise sécuritaire et la détérioration de l’environnement participatif presque partout sur le continent », révèle la fondation Mo Ibrahim.

La Guinée, engagée dans un processus de transition ouvert depuis le 5 septembre 2021 avec le renversement d’Alpha Condé, est considérée comme mauvais élève. Le niveau de la gouvernance globale s’est largement détérioré en 2023. Le pays a obtenu un score de 41,9 sur 100,0 en Gouvernance globale et se classe 42e sur 54 en Afrique. Un score inférieur à la moyenne continentale (49,3) et inférieur à la moyenne régionale en Afrique de l’ouest (52,6).

En matière de sécurité et des droits de l’homme, là aussi le pays ne fait pas mieux et se retrouve dans le rouge avec 39.5 sur 100. La Guinée occupe la 41e place sur 54 soit sur une baisse de -4,6 depuis 2014.

« Au cours de la décennie, 33 pays, qui abritent un peu plus de la moitié (52,1 %) de la population du continent, ont fait des progrès en matière de gouvernance globale. Pour 13 d’entre eux – République du Congo, Côte d’Ivoire, Égypte, Guinée équatoriale, Érythrée, Gabon, Libye, Madagascar, Malawi, Maroc, Somalie, Togo, Zambie – qui abritent plus d’un cinquième (20,5 %) de la population du continent, les progrès s’accélèrent même au cours de la seconde moitié de la période. Mais pour les 21 pays restants, qui abritent 47,9 % de la population, le niveau de gouvernance globale est pire en 2023 qu’en 2014. Pour 11 d’entre eux – Botswana, Burkina Faso, Eswatini, Guinée, Maurice, Mozambique, Nigéria, Sénégal, Soudan, Tunisie, Ouganda – qui abritent près d’un tiers (29,3 %) de la population, la détérioration s’accentue même au cours de la seconde partie de la décennie », cite le rapport.

Sans surprise, cette détérioration de la gouvernance tire ses origines dans le non-respect des principes de l’État de droit et de la sécurité. Dans plusieurs pays africains, précisément en Guinée, depuis plusieurs mois des activistes de la société civile et des acteurs politiques sont contraints à l’exile pour échapper à une arrestation ou un enlèvement. Les libertés publiques sont bafouées. Des médias sont fermés. https://iiag.online/fr/locations/gn.html?

N’Famoussa Siby 

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