Du 11 au 13 novembre dernier, le gouvernement de Bah Oury s’est réuni à Kindia pour une retraite stratégique qui vise à renforcer la coopération ministérielle et à améliorer l’efficacité de la gouvernance. Pour Dr Edouard Zoutomou Kpoghomou, l’urgence pour le CNRD devrait être la mise en place d’un calendrier de référendum constitutionnel pour le retour à l’ordre constitutionnel.
Entre la retraite gouvernementale et la campagne de vulgarisation, l’acteur politique y voit une volonté délibérée du CNRD et le gouvernement de laisser de côté les questions essentielles. « Pendant que le gouvernement fait une retraite à Kindia, Le CNT est à l’intérieur en train de faire , une campagne électorale déguisée en campagne de vulgarisation de l’avant-projet de la Constitution. Un avant-projet d’une Constitution qui, à notre avis, n’était même pas nécessaire. Parce que la Guinée n’avait pas besoin d’un problème de constitution. Mais d’hommes pouvant respecter la charte ou les textes qui étaient déjà en place », a-t-il regretté
Au sortir de cette rencontre de trois jours à Kindia, le chef du gouvernement Amadou Oury Bah n’a, à aucun moment, mentionné dans son discours, l’organisation du référendum constitutionnel en décembre 2024. Plutôt, il a annoncé de nouvelles directives pour l’année 2024. Inconcevable pour Dr Zoutomou. « Les choses à faire sont très claires mais on continue à perdre le temps, tout le temps ce sont des sorties…nous pensons que la priorité pour le gouvernement devrait être, d’organiser un recadrage, pour redéfinir les priorités de cette transition. Légitimer le pouvoir et non le confisquer. Faire en sorte que le problème du fichier électoral soit résolu. Parce qu’au niveau des forces vives de Guinée, on tient mordicus à la fin de la transition le 31 décembre 2024 », a-t-il précisé.
JRI de l’ Ombre