Dans un communiqué du ministre de l’Administration du territoire et de la décentralisation lu dans la soirée de ce jeudi à la télévision nationale, le général à la retraite Ibrahima Kalil a annoncé de fortes résolutions concernant les partis et les mouvements politiques.
Dans ce communiqué, le ministre dit avoir constaté avec « regret » la prolifération des mouvements politiques sans autorisation administrative préalable. Selon lui, cet état de fait est contraire aux dispositions de la loi organique portant charte des partis politiques.
« En conséquence, il est demandé à tous ces mouvements politiques de cesser immédiatement leurs activités et de soumettre une demande d’autorisation administrative auprès de notre ministère pour leur existence légale », indique-t-il.
Par la même occasion, le ministre invite les institutions nationales et internationales, les partenaires techniques et financiers à cesser toute collaboration avec les 54 partis politiques suspendus jusqu’au 31 janvier 2025. Ce, conformément aux conclusions du rapport final de l’évaluation des partis politiques de 2024.
« À l’expiration de ce délai, des dispositions supplémentaires feront l’objet d’un nouveau communiqué », a annoncé Ibrahima Kalil Condé.
En ce qui concerne les partis politiques en litige interne, le communiqué précise à cet effet qu’ils sont priés de se conformer aux décisions de justice ou de faire preuve de retenue avant le dénouement de leur situation pendante devant les juridictions compétentes.
Quant aux partis politiques en situation régulière, le ministre de l’Administration du territoire et de la décentralisation a tenu à les assurer que les activités politiques sont autorisées conformément aux dispositions légales et réglementaires en la matière et dans le cadre de l’orientation du président de la République, chef de l’État, lors de son adresse à la nation du 31 décembre 2024.
Balla Yombouno