À Kankan, un nouveau collectif de journalistes et de techniciens des médias vient de voir le jour : le Collectif des journalistes professionnels pour la promotion des acquis du CNRD (CJPPAC). Ce samedi, la structure a officiellement lancé ses activités à la bibliothèque Lanciné Williams, située dans l’enceinte du bloc administratif de la ville.
Parrain de l’événement, l’ancien ministre de la Justice et garde des Sceaux Alphonse Charles Wright a honoré de sa présence la cérémonie d’ouverture. À cette occasion, il a exhorté les membres du collectif à faire preuve de responsabilité et d’engagement dans leur mission.
La cérémonie a rassemblé plusieurs cadres communaux, préfectoraux et régionaux, des activistes ainsi que des membres de la famille présidentielle. Le CJPPAC se veut être une plateforme de valorisation des actions du président de la transition, le colonel Mamadi Doumbouya.
Prenant la parole devant l’assemblée, Charles Wright a soutenu. « Vous ne pouvez pas être avec Mamadi Doumbouya parce que vous voulez qu’on vous distribue de l’argent. Il n’en a pas à donner à tous. Non, détrompez-vous. Vous ne pouvez pas être avec lui pour dire que vous allez être des canaux de propagande. Il n’en a pas besoin. Mais il a tout simplement besoin de votre part de l’action dans la responsabilité. Il a besoin de votre part, de votre participation de qualité », a déclaré l’ancien garde des Sceaux.
Revenant sur les défis auxquels pourrait être confronté le collectif, il a ajouté : « Aujourd’hui, vous avez commencé. Parmi vous, vous aurez des personnes qui serviront des causes ailleurs, vous aurez des gens qui vont vous décourager. Mais si vous avez agi avec conviction, pour moi chaque coup reçu est une source de motivation. Ne baissez pas les bras ».
À l’attention des détracteurs du CJPPAC, il a adressé ce message fort : « Chaque fois qu’on vous attaquera, qu’on vous traitera de “vendus”, souvenez-vous de ceci : avant d’être journalistes, vous êtes citoyens de ce pays. Et en tant que Guinéens, votre première mission est de contribuer au développement de la nation ».
Michel Yaradouno, depuis Kankan