Dans une courte vidéo publiée sur les réseaux sociaux, l’artiste Seny Malomou, auteure du morceau Tingnalé, a alerté sur son état de santé. Elle y lance un SOS pour demander une prise en charge médicale ou une évacuation sanitaire urgente.
Interpellé sur ce sujet ce lundi 19 mai 2025, en marge d’une conférence de presse consacrée à la carte d’assurance maladie destinée aux artistes, le ministre de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat, Moussa Moïse Sylla, a réagi pour apporter des précisions et rassurer l’opinion publique.
Il a rappelé que Seny Malomou fait partie des premiers bénéficiaires de la couverture médicale instaurée par l’État guinéen en partenariat avec NSIA Assurance.
« Seny Malomou fait partie des 50 premières personnes ayant bénéficié de cette initiative. Elle possède sa carte médicale, qu’elle a déjà utilisée une première fois. Aujourd’hui, suite au SOS qu’elle a lancé sur les réseaux sociaux, nous nous sommes rendus à son chevet, à la clinique Pasteur, où elle a été consultée pour une batterie d’examens. Nous lui avons expliqué l’importance de cette carte. Elle a reconnu ne pas savoir comment elle fonctionnait. Elle l’avait bien avec elle, mais ne l’utilisait pas », a-t-il précisé.
Selon lui, cette méconnaissance des modalités d’utilisation de la carte explique qu’elle ne l’ait pas exploitée pleinement jusqu’à présent.
« Elle a été étonnée de découvrir tous les avantages auxquels elle peut prétendre : soins, suivi médical, médicaments en pharmacie sans rien payer, que ce soit à Conakry ou à l’intérieur du pays, à condition de se rendre dans les cliniques partenaires de NSIA Assurance. Donc, elle est bel et bien assurée. Elle fait partie des premières bénéficiaires, mais elle ne disposait pas de toutes les informations nécessaires », a-t-il soutenu.
En outre, le ministre a tenu à saluer la contribution de l’artiste à la culture guinéenne : « Je voudrais préciser une chose : c’est une icône de la musique guinéenne. Elle a fait rayonner notre pays au-delà de ses frontières. Sa musique a bercé mon enfance, et sans doute la vôtre également… ».
Balla Yombouno