Un incendie d’origine électrique a ravagé, ce mercredi après-midi, une concession située à Salikèné, un secteur du quartier Dibiya, dans la commune urbaine de Boké. Si aucune perte en vie humaine n’est à déplorer, les dégâts matériels, eux, sont considérables.
Selon les témoignages recueillis sur place, le sinistre aurait été provoqué par un court-circuit. Les flammes, violentes et rapides, n’ont laissé aucune chance aux occupants de sauver leurs biens.
« On a tout perdu dans cet incendie. Tous nos objets ont été réduits en cendres. Même l’argent liquide qu’on gardait à la maison, c’est fini. J’ai perdu 4 500 000 GNF. Je ne sais plus quoi faire… », se lamente Lanciné Camara, l’un des sinistrés, visiblement abattu.
Ibrahim Diaby, un autre habitant des lieux, peine à trouver les mots :
« Mon cœur est serré. On était tout près. Ce sont les cris des voisins qui nous ont alertés. À mon arrivée, c’était trop tard… tout est parti. On ne peut même pas faire la liste des pertes. On lance un appel à l’aide aux bonnes volontés et à l’État ».
Sur les lieux du drame, la présidente du Conseil de quartier de Yomboya n’a pas caché son émotion. Elle a appelé à la prudence et à la solidarité.
« C’est un grand choc pour nous. Ils ont tout perdu. J’appelle les citoyens à vérifier leurs installations électriques, à se débarrasser des anciens câbles. Et surtout, j’invite les autorités et les bonnes volontés à venir en aide à ces familles sinistrées », soutient-elle.
Ce nouvel incendie ravive le débat sur l’urgence pour Boké, ville minière en pleine expansion, de disposer d’un service de protection civile mieux équipé et plus réactif.
Mamadou Bah, depuis Boké