À Boké, la nature a frappé fort dans la soirée du mardi 17 juin. Une violente tornade accompagnée de fortes pluies s’est abattue sur la ville, causant d’importants dégâts matériels. À l’école primaire de Gorèye, située au centre de la commune urbaine, le toit d’un bâtiment de trois salles de classe a été totalement arraché… alors que s’y déroulait la correction des copies de l’examen d’entrée en 7ᵉ année.
Heureusement, aucun blessé n’a été signalé parmi les correcteurs présents. Mais la scène, aussi brutale qu’imprévue, a laissé des traces profondes.
« Quand vous voyez les dégâts, on dirait un film d’apocalypse. On a dû fuir précipitamment pour se réfugier dans une autre salle, en attendant que le vent se calme », témoigne Ousmane Sylla, enseignant et correcteur présent sur les lieux.
Sur place, les dégâts sont impressionnants : les tôles, emportées par le vent, jonchent encore les abords de l’école.
Face à cette situation, Mouctar Kanté, président de l’Association des parents d’élèves et amis de l’école, dénonce la mauvaise qualité des travaux de réfection réalisés sur le bâtiment.
« C’est l’entrepreneur qui a mal fait son travail. C’est la deuxième fois que cela arrive. À chaque saison des pluies, c’est le même scénario. Nous lançons un appel urgent à toutes les bonnes volontés », a-t-il fustigé, visiblement remonté.
Informé dès les premières heures, le directeur de l’école, Thierno Mamadou Diallo, assure avoir alerté les autorités locales.
« Nous avons aussitôt contacté la mairie, la Direction préfectorale de l’éducation, la police… Tout le monde est au courant. Un constat a été fait sur place. Les autorités nous ont promis de revenir avec des solutions. Nous attendons », a-t-il déclaré.
Malgré l’ampleur des dégâts, les copies des candidats à l’examen sont intactes, ce qui permet aux corrections de se poursuivre sans trop de perturbations.
Mamadou Bah, depuis Boké