Le Club des Jeunes Filles Leaders de Guinée est monté au créneau pour dénoncer avec vigueur les violences subies par Catherine Soronhara, une jeune fille dont les images et vidéos intimes ont été diffusées sans son consentement sur les réseaux sociaux. Le CJFLG réclame justice.
Dans une déclaration rendue publique, l’organisation féminine condamne ce qu’elle qualifie de « violation flagrante des droits de l’enfant et atteinte grave à la dignité humaine ». Face à cette situation choquante, le Club a aussitôt apporté son soutien à la jeune fille. Avec l’appui de la Direction nationale de l’Enfance et la gendarmerie d’Enta, Catherine a été prise en charge, soignée, et placée dans un lieu sécurisé.
« Le Club s’est constitué partie civile dans cette affaire afin que justice soit rendue », indique la déclaration. Le dossier est désormais entre les mains du tribunal de Mafanco où une procédure judiciaire est en cours.
Cette mobilisation intervient alors que le mois de juin est consacré à la célébration des droits de l’enfant en Guinée. Pour le Club, cette affaire est un signal d’alerte supplémentaire sur l’urgence d’agir contre les violences basées sur le genre.
« Une fille en sécurité, c’est une société qui avance », rappelle l’organisation, tout en saluant la vague de solidarité citoyenne déclenchée par l’affaire. Le Club remercie également les institutions et les partenaires qui se sont engagés dans la défense des droits de la jeune fille.
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