Le processus devant mener à l’élection présidentielle du 28 décembre prochain vient de franchir une nouvelle étape ce samedi 8 novembre, avec la publication par la Cour suprême de son arrêt relatif à la liste provisoire des candidats admis à prendre part au scrutin.
Au terme de ce premier écrémage, neuf postulants ont obtenu le quitus de la Haute juridiction sur un total de 51 dossiers soumis. Parmi eux, figurent de grands noms de la scène politique nationale, tandis que plusieurs autres personnalités ont vu leurs candidatures rejetées.
Sur les neuf candidats provisoirement retenus, sept sont issus de partis politiques et deux se présentent comme indépendants. Il s’agit du président Mamadi Doumbouya et de Mohamed Chérif Tounkara.
Les autres candidats retenus sont :
- Abdoulaye Yéro Baldé, ancien ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique ;
- Makalé Camara, du parti FAN ;
- Ibrahima Abé Sylla, du parti NGR ;
- Faya Millimono, du parti BL ;
- Abdoulaye Kourouma, du parti RRD ;
- Mohamed Nabé, du parti ARP ;
- Bouna Keïta, du parti RGP.
Plusieurs de ces candidats ne sont pas à leur première expérience présidentielle. C’est notamment le cas de Makalé Camara, Ibrahima Abé Sylla, Bouna Keïta, Faya Millimono et Abdoulaye Kourouma.
En revanche, certains ténors de la classe politique n’ont pas franchi ce premier niveau d’évaluation. C’est le cas de Lansana Kouyaté, président du PEDN, et de Dr Ousmane Kaba, leader du PADES. Leurs candidatures ont été jugées irrecevables, leurs dossiers ne comportant pas l’ensemble des pièces exigées par la loi électorale.
Les candidats recalés disposent désormais d’un délai de 72 heures pour contester la décision de la Cour suprême et espérer être repêchés.
Thierno Amadou Diallo


