Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a tiré la sonnette d’alarme dans un rapport publié le 11 novembre 2025. Selon cette agence onusienne, les catastrophes liées aux conditions météorologiques extrêmes ont provoqué le déplacement de près de 250 millions de personnes au cours des dix dernières années, soit environ 70 000 personnes chaque jour.
Le document, intitulé “UNHCR report reveals extreme weather driving repeated displacement among conflict-affected communities”, met en lumière l’impact croissant du changement climatique sur les populations vivant déjà dans des contextes de conflits ou d’instabilité.
Le HCR souligne que les événements climatiques extrêmes : inondations, sécheresses, tempêtes et incendies, aggravent les crises humanitaires existantes et forcent des millions de familles à fuir à plusieurs reprises.
« Les catastrophes liées au climat sont devenues l’un des principaux moteurs des déplacements internes dans le monde. Elles touchent de manière disproportionnée les communautés déjà vulnérables », souligne le rapport.
Le HCR appelle la communauté internationale à renforcer la résilience climatique dans les zones de conflit et à soutenir davantage les mécanismes d’alerte précoce et d’adaptation.
L’agence insiste également sur la nécessité d’intégrer la dimension climatique dans les politiques de protection et d’assistance humanitaire.
Selon le rapport, l’Afrique subsaharienne et l’Asie du Sud figurent parmi les régions les plus touchées, où les sécheresses prolongées et les inondations récurrentes provoquent des déplacements à grande échelle.
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