Au Mali, les choses semblent aller assez vite et les zones d’ombres entourant la mutinerie qui a secoué Bamako ce mardi 18 août 2020 commencent à s’éclaircir. Après l’arrestation du président Ibrahima Boubacar Keita et du Premier ministre Boubou Cissé dans l’après-midi ainsi que d’autres officiels maliens, les bruits de bottent se sont soldés par un coup d’Etat. En effet, le président IBK a enregistré une déclaration, depuis le camp militaire de Kati où il a été conduit après son arrestation, pour annoncer sa démission.
Dans sa déclaration lue en direct à la télévision nationale malienne (ORTM) à minuit, le désormais ancien chef de l’Etat a également annoncé la dissolution de l’Assemblée nationale et du gouvernement. Par ailleurs, le présentateur a indiqué qu’une nouvelle déclaration interviendrait “dans une heure”, c’est-à-dire vers 1h00 GMT, sur les antennes de l’ORTM. Peut-être, ce sera l’occasion de découvrir les premiers visages des nouveaux hommes forts de Bamako.
#Mali: 🔴#URGENT, En direct l'ORTM1 « Je ne souhaite qu’aucun sang ne soit versé pour mon maintien au pouvoir... j’ai décidé de quitter de mes fonctions... » #IBK#Bamako #Tombouctou #ORTM1 #Kati pic.twitter.com/v1o7q6mehn
— Thierno Dicko (@howmanyndarndar) August 19, 2020
A suivre…