Le quotidien de plusieurs Guinéens se résume souvent à des activités informelles. Elles sont nombreuses ces femmes qui sont dans la recherche du quotidien.
A Tamakenin, localité située à cinq kilomètres du centre ville de Boké, la culture inhérente est souvent pratiquée par les femmes. “Pendant cette saison, nous le faisons pour aider nos maris. Ici, ce qu’on fait, c’est la culture de patates et nous vendons les feuilles au marché de Boké », a expliqué Fatoumata Manè.
Très tôt chaque matin, elles parcourent ces cinq kilomètres pour aller au centre-ville de Boké. Deux villages, Madina Kebenya et Tamakenin, se font face des deux côtés du fleuves Batafon. Un fleuve que ces femmes traversent chaque jour. “Nous prenons parfois la moto jusqu’au fleuve. Après, on traverse à pied. Toutes nos affaires, c’est à Boké ville. Nous savons qu’il y a un risque. Mais puisque l’on ne peut rester sans chercher de quoi se nourrir, c’est pourquoi nous venons ici », a confié l’une d’entre elles.
Aux alentours des maisons, il y a des tapades pleines d’une certaine variété de cultures. Les aubergines, les tomates, le gombo… sont les principales cultures qu’on rencontre dans ces villages.
Aliou