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Mamadou Sylla dénonce un « manque de respect pour la classe politique », de la part du ministre Mory Condé

Le ministre de l’Administration du territoire et de la Décentralisation, Mory Condé, n’était pas à la rencontre de ce matin, avec les structures devant désigner des représentants. Il était représenté par le secrétaire général du département, Yamory Condé. Ce dernier a d’ailleurs présenté les excuses du ministre dont il a dit que l’absence était « indépendante de sa volonté ». Mais pour Mamadou Sylla, le leader de l’Union démocratique de Guinée (UDG), le prétexte est irrecevable. Pour l’ex-chef de file de l’opposition guinéenne, cette absence traduit tout simplement le « manque de respect » à l’égard des acteurs politiques. Un mépris qui s’était déjà manifesté au travers du nombre de représentants – 15 – accordés aux partis politiques dans le Conseil national de transition (CNT).

Les échanges à peine terminés, Mamadou Sylla fait part de sa colère : « il n’a pas pu se libérer pour venir nous rencontrer. Il n’a envoyé que son secrétaire général. Ça prouve que le ministère n’a pas de respect pour la classe politique. ». Plus loin, Mamadou Sylla trouve même que les acteurs politiques ne bénéficient d’aucune considération de la part des autorités depuis le début du processus de la transition. Or pour lui, tôt ou tard, le gouvernement de transition partira pour laisser les affaires aux acteurs politiques.

L’autre souci que se fait le président de l’UDG, c’est le délai qui est donné aux acteurs politiques pour le dépôt des dossiers au compte du CNT (jusqu’au 22 novembre 2021). L’ancien chef de file de l’opposition s’interroge sur comment il est possible « de choisir 15 personnes sur 200 partis politiques » dans ce délai ? Surtout que, souligne-t-il, le communiqué rendu public par le ministère de l’Administration du territoire le 5 novembre dernier, est assorti de beaucoup de dossiers à fournir. « Parmi tous les documents [demandés], il y a aussi 11 à fournir. Même la présidentielle [à laquelle] j’ai participé, on ne nous a pas demandé 11 dossiers. Imaginez pour quelqu’un qui doit aller jusqu’à Yomou ou à Koundara pour prendre un casier judiciaire, avec l’état de nos routes », se plaint Mamadou Sylla.

Aliou Nasterlin

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