Des coalitions politiques ont donné, lundi 22 novembre, la clé de répartition des places allouées à la classe politique. Sauf que deux coalitions sur les sept récusent la clé et promettent de déposer les dossiers de leurs représentants.
Pourtant, selon Dr Ousmane Doré (médiateur pour la circonstance), plusieurs critères ont abouti à la réparation des places accordées aux formations politiques au sein du CNT. Les plus importants sont la représentativité des coalitions politiques et leurs poids électoral. Le président du MND rappelle qu’il n’est qu’un émissaire. « Je n’ai fait que faire une médiation qui m’a été confiée de façon informelle. J’ai utilisé les méthodes habituelles. Nous avons fait des débats avec un modérateur qui n’était même pas politique. On ne peut pas m’accuser d’avoir pris partie. La preuve, ma propre coalition n’a eu que 2 places alors que j’en voulais 3. Récusé le médiateur n’est pas la solution aux problèmes du pays », lâche-t-il.
Des coalitions politiques comme la CORED de Mamadou Sylla pensent avoir mérité plus de places. Ousmane Doré estime qu’il il y a des choses plus importantes à régler que ce problème de nombre de place au CNT. « Nous sommes dans un pays où chacun est libre de donner son opinion. Mais Il est important de signaler que l’objectif ultime des rencontres n’était pas seulement la réparation des 15 places. C’était aussi d’avoir une classe politique rassemblée pour former les forces vives qui vont aider au bon déroulement de la transition. L’heure n’est pas à la contestation, mais de retourner dans les rangs », conclut Dr Ousmane Doré du MND.
La liste des 15 représentants des partis politiques sera déposée au plus tard le jeudi 25 novembre au ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation.
Asmaou Diallo