Moins la mesure de suspension, c’est l’invasion quasi instantanée d’agents de forces de sécurité dans le bureau d’Alphonse Charles Wright pour lui intimer de libérer les lieux et de remettre les clés de son véhicule de service qui ne passe pas. Le barreau guinéen y a vu une humiliation du procureur général et un abaissement du pouvoir judiciaire. Quant à l’Association des magistrats de Guinée (AMG), elle évoque à ce propos des « agissements de nature à ternir l’image de la justice guinéenne et à offenser la dignité de l’ensemble des magistrats ». D’où un communiqué dans lequel elle fait part de sa protestation et exige « avec insistance que le Garde des sceaux, ministre de la Justice et des droits de l’homme, à travers l’Inspection générale des services judiciaires, engage des investigations établissant la source et les auteurs de cet acte agressif contre l’institution judiciaire ». « Faute d’action conforme à l’investigation sollicitée, l’Association sera dans l’obligation d’engager toute action conforme à la loi », menace l’AMG.
Ledjely.com