Dans la cadre de la célébration de la journée mondiale de la liberté de la presse dont les activités ont été clôturées ce vendredi 06 mai 2022 à Conakry, plusieurs jeunes étudiants des institutions d’enseignements supérieurs où le journalisme est enseigné ont été récompensés à l’issue d’un concours dénommé Diarloudhi Journalismes », qui récompense les meilleurs articles de presse et productions radio et télévision. Une initiative du ministère de l’Information et de la Communication.
Selon Mamadi Kansa Doumbouya, en service au ministère de l’Information et de la Communication, ce concours met l’accent sur le thème : « La pratique du journalisme à l’ère du numérique en Guinée », qui est en lien avec le thème principal dela journée mondiale de la liberté de la presse 2022 « Le journalisme et état de siège numérique ».
Les critères d’appréciation des œuvres
Étant donné que le reportage est le genre journaliste exigé par le règlement du concours, le jury a dégagé les critères de sélection.
Chaque critère était noté sur 10.
a) Conformité au thème
b) Clarté et précision
c) Originalité du sujet
d) Originalité de l’angle
e) Style journalistique
La sélection proprement dite des productions
Aux dires de Mamady Kansa Doumbouya, lui même membre du jury, « les membres du jury se sont retrouvés pour une revue collective des 9 productions reçues soient 3 en presse écrite, 3 en radios et 3 en télés. Les candidatures proviennent des universités Mercure, ISIC et Koffi Annan. Après, l’équipe a entamé la phase de délibération. Chaque membre du jury a présenté ses notes. La somme des notes de chaque candidat a été divisée par 8 ce qui représente les 8 membres pour donner la moyenne finale ».
Le résultat final du concours
A l’unanimité, le jury a délibéré comme suit :
- Catégorie presse écrite : Ibrahima Alhassane Camara (ISIC) ;
- Catégorie Radio : Mamadou Arabiou Barry (ISIC) ;
- Catégorie Télé : Idiatou Bah (Koffi Annan)
Idiatou Bah, gagnante de la catégorie télé et étudiante en licence L3 à l’université Koffi Annan de Guinée, s’est réjouie de cette distinction : « Je suis très contente, c’est une immense joie pour moi et une fierté d’avoir honoré mon université. Je dis que je mérite ce prix, je ne suis pas étonnée de l’avoir parce que j’ai beaucoup travaillé pour en arriver là aujourd’hui. J’ai fourni assez d’efforts bien que je n’avais pas de caméra, j’ai produit avec mon téléphone et voilà ça a marché. De passage, je remercie toutes ces personnes qui m’ont accompagnée pour décrocher ce prix. J’encourage les autres étudiants à faire comme moi, à oser, croire à leurs talents ».
Balla Yombouno