Au cours d’une conférence de presse que la ministre de l’Information et de la Communication a animé à ce mercredi 15 juin Kindia où elle séjourne dans le cadre de l’immersion gouvernementale, les journalistes des médias privés ont attiré l’attention de Rose Pola Pricemou sur les difficultés liées à l’exercice de leur métier. Se plaignant d’une collaboration difficile, nos confrères se disent opprimés et marginalisés.
Au nombre des journalistes qui ont pris la parole pour formuler leur plaidoyer, on peut noter Moussa Campos Soumah, directeur régional du Groupe Hadafo médias. « Tout récemment, moi, un de mes journalistes a été attaqué par les forces de l’ordre », rappelle-t-il en guise d’illustration. Poursuivant, il plaide : « Je voudrais que vous nous aidiez, nous les journalistes de la presse privée de Kindia, au niveau des autorités sécuritaires c’est-à-dire la police, la gendarmerie, à ce qu’elles nous considèrent. Nous ne sommes pas leurs ennemis. Les forces de l’ordre font leur métier, nous aussi, on est là pour informer. Mais franchement, c’est dur avec la sécurité ».
En réponse à cette inquiète, la ministre de l’Information a promis d’œuvrer très prochainement en vue d’une concertation entre les services de sécurité et la presse locale basée à Kindia. Mais au-delà du cas spécifique de Kindia, Rose Pola Pricemou admet que les relations entre la presse tes services de sécurité relèvent d’un défi qu’elle entend relever au niveau national.
Junior Leno depuis Kindia pour Ledjely.com