L’Alliance nationale pour l’alternance et la démocratie (ANAD) de Cellou Dalein Diallo n’en peut plus. Elle en a marre des violations des droits humains par la junte que pilote le colonel Mamadi Doumbouya. « Libertés de voyager et de s’exprimer entravées. Manifestations pacifiques interdites. Intimidations, arrestations et embastillement, sans fondement légal, des acteurs de la société civile, des leaders politiques et syndicaux. Confiscation et destruction des biens de leaders politiques et harcèlement judiciaire sur la base d’accusations fantaisistes contre leur moralité. Mais plus grave : la Charte de la transition, gardienne de nos droits et libertés fondamentales pendant cette période d’exception, est, elle-même, violée de façon délibérée et répétée », écrit ainsi la coalition réunie autour de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG). Face à autant de violations des droits humains, l’indignation seule ne suffirait pas. Une lutte ferme serait nécessaire, à en croire l’alliance.