A la mi-journée de ce lundi 5 septembre, on ne peut pas dire que l’appel à manifester du Front national pour la défense de la constitution (FNDC) rencontre un franc succès sur le terrain. Certes, en haute en banlieue de Conakry, il y a une certaine tension sur certains axes routiers. Mais en d’autres lieux de la capitale guinéenne, les populations manifestent une certaine indifférence. C’est notamment le constat que fait notre reporter du côté de Sanoyah-km36, une zone située à mi-chemin entre Conakry et la préfecture voisine de Coyah.
Dans cette zone-là, la journée est ordinaire. Le grand marché refoule du monde et les bordures de routes sont anarchiquement occupées par les étalagistes et les vendeuses de légumes et d’articles divers comme la friperie. Quant à la circulation, elle reste caractérisée par les embouteillages habituels. Preuve que les populations entendent se livrer à leurs activités. Et les infatigables vendeuses d’arachides, de jus de fruit et autres bonbons sont bien là, se faufilant entre les véhicules.
Pour les policiers qui régulent la circulation au niveau du carrefour km36, la journée n’a également rien d’exceptionnel. Dégoulinant de sueur, ils sont là. Par ailleurs, aucun dispositif sécuritaire particulier dans les parages.
Balla Yombouno