Cela se fait avec moins de bruit, cette fois. Mais les autorités ont manifestement repris l’opération de libération des bâtiments de l’Etat. Ainsi, depuis quelques jours, des équipes du patrimoine bâti public sillonnent la cité Camayenne-Cameroun pour marquer des habitations et sommer les occupants de libérer les lieux au plus tard le 25 décembre prochain.
Mais il faut croire que pour certains de ces occupants, le choc qui peut en résulter peut se révéler fatal. C’est du reste ce qui est arrivée ce mercredi 14 décembre pour Djèfadima Condé, une vieille âgée de plus de 80 ans dont la maison qu’elle a occupée avec son défunt mari a également été marquée.
Selon les témoignages, quand on lui a annoncé qu’elle devait libérer la maison, elle en était si étonnée et désemparée qu’elle a éclaté en sanglots. Dans la foulée, elle a fait une crise qui l’a finalement emportée dans les bandes de 18 heures, nous rapporte-t-on.
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