L’ancien coordinateur du Front national pour la défense de la constitution Abdourahamane Sanoh, poursuivi pour « participation à une réunion non déclarée » encourt une peine de 18 mois d’emprisonnement avec sursis. Jugé par le tribunal de première instance de Mafanco, son cas inquiète l’Organisation guinéenne de défense des droits de l’homme et du citoyen (OGDH). L’organisation y voyant « une menace contre le droit à la liberté de réunion, pourtant garanti par la charte de la Transition », selon son responsable de communication, Alseny Sall.
A l’OGDH, on nourrit toutefois l’espoir que le « juge du tribunal de Mafanco ne fera pas droit à cette demande du procureur et qu’il va rendre une décision de relaxe pour préserver cette liberté fondamentale qui est l’une des caractéristiques de toute démocratie », souhaite Alseny Sall.
Son vœu sera-t-il exaucé ? Réponse, demain mercredi au TPI de Mafanco.
Mariama Ciré Diallo