Ibrahima Diallo, responsable des opérations du FNDC a été empêché ce jeudi 1er juin de quitter Conakry pour se rendre au Niger où il devrait participer à un forum des mouvements sociaux du du 2 au 4 juin 2023, « sur la restriction de l’espace civique en Afrique ».
Profitant de briefing hebdomadaire à la suite du conseil des ministres de ce jeudi, le porte-parole du gouvernement s’en est expliqué. A en croire Ousmane Gaoual Diallo, le responsable du FNDC savait pertinemment qu’il n’avait pas ne pouvait pas sortir hors de la Guinée, sans l’autorisation d’un juge. « Ibrahima Diallo, Foniké Mengué et leurs codétenus sont toujours sous mandat, ont toujours un mandat de contrôle et ont une procédure judiciaire qui est en cours. Et le mandat lui interdit tout déplacement en dehors de Conakry sans autorisation expresse du juge. Ils ne sont pas libérés, ils sont en liberté conditionnelle pour leur permettre de bien préparer la procédure de justice qui doit avoir lieu. Mais c’est le juge qui va éventuellement les libérer », a dit Ousmane Gaoual Diallo.
Poursuivant, le porte-parole estime qu’Ibrahima Diallo n’a pas forcément été surpris par le refus qui lui a été opposé. Et qu’à la limite, il a voulu exprès créer l’incident pour rejeter la faute sur l’Etat. « Je pense que monsieur Ibrahima Diallo savait parfaitement qu’il était sous contrôle judiciaire, qu’il n’avait pas donc à cet effet la possibilité de sortir du territoire sans autorisation du juge. Je pense qu’il faut sortir de ces fausses communications qui essayent toujours de mettre en accusation l’Etat », a également déclaré le porte-parole.
Fodé Soumah