Les autorités auraient souhaité que cette journée anniversaire soit davantage associée à une fête. Mais ce n’est pas exactement ce qui est servi. Certes, parce qu’elle est interdite et que les services de sécurité veillent à ce que cette interdiction soit effective, les rues ne débordent pas de mécontents à Conakry. Sur certains tronçons de la route le Prince en particulier, c’est la tension qui prévaut et non la joie. Sur l’axe T7-Cimentérie notamment, ce sont des militaires qui s’assurent de l’effectivité de l’interdiction de la manifestation, alors que les commerces, le long de la route, ont tous les rideaux baissés. Tel est le constat d’un reporter de Ledjely.com
Quant à la circulation, elle reste anormalement fluide, parce que les véhicules qui s’y aventurent sont plutôt rares. Dans la zone, ce mardi 5 septembre a l’allure d’une « ville morte ».
Précisément, trois pick-up de la gendarmerie (GIPN) et un autre de l’armée étaient stationnés au niveau du rond-point de la T7.
Entre les éléments de ce dispositif résolus à empcher les jeunes d’investir la rue et ces jeunes, résolus, à se faire entendre, le face-à-face demeure tendu. Mais pour l’heure, celui-ci reste plutôt confiné à l’intérieur des quartiers.
N’Famoussa Siby