Le concours d’accès aux écoles professionnelles et techniques se poursuit à travers le pays. Ce mercredi, ce sont des jeunes désireux de faire la santé communautaire qui étaient mobilisés. Tous veulent faire ces centres professionnels afin d’avoir dorénavant des emplois décents.
C’est au lycée régional Almamy Samory Touré que ce test d’accès aux écoles professionnelles se déroule depuis le lundi passé. Bien avant, des dispositions pour éviter tout cas de fraude ont été prises par l’inspection régionale de l’enseignement technique, rassure Aly Kaké, inspecteur régional : « D’abord, c’est le respect des règlements généraux des examens. Nous avons reçu des instructions depuis longtemps. Ça été enseigné à tous les surveillants, tous les candidats et les points saillants ont été débattus et détaillés. Donc aujourd’hui, vous même voyez tout va très bien, la cour est propre, il y a le calme, les candidats sont déjà dans les salles. Cela veut dire que les consignes sont en marche ».
Avoir de meilleurs étudiants pour les centres professionnels préoccupe le département en charge de l’enseignement technique. C’est pourquoi, des consignes tolérance zéro restent de mise, précise Faya Nestor Ouéndeno, délégué régional : « Nous sommes devant une situation où nous cherchons la qualité au niveau des apprenants. Et qui cherche la qualité, cherche à être rigoureux dans la sélection. C’est pourquoi dans cette sélection nous serons très rigoureux afin que nous puissions avoir un produit qui est compétitif sur le marché ».
Au nombre des candidats, on en a qui ont échoué à différents examens à l’enseignement général. Pour eux, l’enseignement technique est une issue de secours. C’est le cas de Kankou Kaba : « J’ai fait le bac à deux reprises mais en vain. Je ne peux pas m’asseoir comme ça et regarder mes amis avancer. Je me suis dit qu’il faut faire ça pour aussi tenter ma chance. Certainement, j’aurais quelque chose à la fin des études ».
Michel Yaradouno, Kankan pour ledjely.com
