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Pourquoi les filles musulmanes n’ont que la moitié de l’héritage qui revient à leurs frères

Alors que le combat pour l’équité entre les hommes et les femmes se généralise, la question de l’héritage dans les familles musulmanes demeure encore un point qui peine à bouger. En effet, le partage de l’héritage entre les enfants masculins et ceux féminins, de même père, réserve quelques surprises pour ceux qui ignorent la loi islamique, où la part des filles représente la moitié de celle qui revient aux garçons.

Pourtant, la religion musulmane assure accorder des droits aux femmes, les considérant comme des « reines » et encourageant leur traitement comme tel. Pourquoi alors cette différence de traitement entre garçons et filles de même ascendance ? « Il y a des raisons valables derrière chacun des principes de cette religion », répond l’imam Mamadou Oury Diallo, au cours d’un entretien qu’il a accordé à une reporter du Djely.

« Supposons qu’un homme meurt et laisse derrière lui un garçon et une fille qu’on va nommer respectivement Mamadou et Fatima. Supposons que 30 millions reviennent aux enfants, la fille aura 10 millions et le garçon prendra les 20 millions restants. Parce que, la femme étant perçue comme une reine dans l’islam (donc pas obligée de travailler, ndlr), à la suite du décès de ses parents, il revient à son/ses frère.s, ensuite à ses oncles, de prendre toutes ses charges. Si elle s’est mariée, c’est à son mari de s’occuper d’elle (logement, nourriture, habillement, soins, etc.). Donc, Fatima, malgré ses 10 millions, sa charge repose sur d’autres épaules. Tandis que Mamadou a la responsabilité de prendre sa sœur en charge, et s’il prélève cette charge dans les 20 millions dont il a hérité, il peut se retrouver avec moins de 10 millions, pendant que la fille est libre de faire ce qu’elle veut de son argent », a expliqué le guide religieux.

Selon la religion musulmane, tout enfant légitime (né dans le cadre du mariage) a le droit d’hériter de son père. Que sa mère ou lui soit en bon terme ou non avec le défunt, il hérite de son père, à moins que ce dernier l’ait renié de son vivant.

Hawa Bah

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