Les travailleurs de CIS Media ont battu le pavé ce mercredi 20 mars 2024 devant leurs locaux de l’entreprise. Motif : réclamer des arriérées de salaire qui remontent à plus d’un an. Un dossier dont se saisit le Syndicat des professionnels de la presse de Guinée (SPPG).
Ils étaient une trentaine de personnes, regroupées devant les locaux de Cis Medias, sis à Lambanyi, pour réclamer leurs 18 mois d’arriérées de salaires. Une revendication que juge légitime le Syndicat des professionnels de la presse de Guinée (SPPG). Tenant à être sur les lieux, Sékou Jamal Pendessa, le secrétaire général du syndicat dit avoir rencontré les deux parties. ” Nous avons rencontré les employés qui réclament des arriérées mais aussi la direction. Ce qui reste clair, il y a des arriérées que la direction doit aux employés. Elle ne le nie pas. Ça c’est un aspect très important”, résume le patron du SPPG.
Pour lui, les grévistes sont bien en droit de réclamer les dus “indispensables pour faire vivre leurs familles“. Aussi, selon le syndicaliste, quand un employé perd son emploi, il perd sa dignité. « Le SPPG témoigne toute sa solidarité. Vous avez tout notre soutien. Nous allons vous accompagner dans ce dossier pour que vous soyez établis dans vos droits. Nous avons rencontré le directeur exécutif du groupe. Il doit être en route pour rencontrer le PDG. Et le syndicat, dans les heures qui suivent, va rencontrer Monsieur Antonio Souaré. Il y a cette éventualité soit aujourd’hui, soit dans les soixante-douze heures qui suivent », assure Sékou Jamal Pendessa aux grévistes.
Promettant que le syndicat a pris le dossier à son compte, il invite les grévistes à rejoindre leurs domiciles respectifs. « Le message est déjà passé. Le syndicat a pris le dossier à bras-l corps. Nous allons travailler pour qu’on ait une solution » promet-il.
Aliou Nasta