Le lycée Almamy Samory Touré de Kankan a servi de cadre ce samedi 22 juin 2024 au lancement des premières épreuves du baccalauréat. Dans la région de Kankan, 12.255 candidats dont 3416 vont passer ce dernier examen national avant d’accéder à l’université.
Agents de santé et de sécurité, encadreurs, surveillants et candidats étaient tous mobilisés pour ce premier jour du baccalauréat. Les responsables ont profité de la montée des couleurs pour passer les dernières consignes. Puis, les candidats sont systématiquement fouillés avant de rejoindre la salle de classes. « Je crois que ce qui était difficile, c’était pour l’examen d’entrée en 7ème année pour les tous petits qui affrontent pour la première fois un examen national. A ce niveau, ça a très bien marché. Au BEPC aussi, ça a très bien marché et je crois qu’au niveau des bleu-blanc (uniforme du lycée, ndlr), ils sont suffisamment responsables, ils mesurent la portée. C’est leur 3ème fois, ils connaissent parfaitement ce que c’est qu’un examen national. Donc, à leur niveau, on n’a pas de doute que ça se passe très bien », assure l’Inspecteur régional de l’éducation (IRE) de Kankan.
Dans la continuité de sa communication, Kaba Sangaré s’est réjoui du déroulement des examens dans la région. « On est très satisfait de l’organisation des examens nationaux, cette année dans la région de Kankan. Il faut reconnaître que la politique de dédramatisation et d’apaisement de son excellence le ministre de l’enseignement pré-universitaire et de l’alphabétisation a été diffusée à tous les niveaux, appuyée par les coordinations régionales et préfectorales des APAE dans le cadre de la sensibilisation. Et c’est ce qui a donné ces résultats sur le terrain, à savoir que dans les centres et les salles de classe ainsi qu’aux environs, il y avait une sérénité parfaite », dit également Kaba Sangaré.
Comme au brevet d’études du premier cycle, le gouverneur de Kankan a prodigué des conseils aux candidats. « L’examen est une simple évaluation, ce n’est pas une guerre. On leur a dit de ne pas se stresser, de compter seulement sur leur valeur intrinsèque, parce que dans les examens si tu ne comptes pas toi mais sur quelqu’un d’autre, tu échoueras plutôt facilement ».
Michel Yaradouno, Kankan pour ledjely.com