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Départ de l’Union sacrée : des précisions de Souleymane Souza Konaté 

Le 22 avril dernier, des partis, coalitions politiques et organisations de la société civile se sont donnés rendez-vous au siège de l’UFDG pour signer un texte qui est devenu par la suite, la charte de l’Union sacrée. Ainsi, les partis s’engagent à unir leurs forces pour contraindre le CNRD à respecter ses engagements et à organiser les élections avant le 31 décembre 2024. Passé ce délai, les partis politiques signataires exigent le départ de la junte et l’ouverture d’une transition civile pour le retour à l’ordre constitutionnel.

Mais patatra ! Des membres de l’Union sacrée ne semblent plus soutenir cette volonté. Appelant, d’ailleurs de tous leurs vœux, à l’ouverture d’une concertation avec la junte sur la relecture du chronogramme de la transition guinéenne, dans une déclaration lundi.

Pour Souleymane Souza Konaté, le départ des partis politiques de cette coalition est largement motivé, au moment où les engagements de départ ont été mis de côté. « La dernière chose que nous reprochons à nos ex-collaborateurs, c’est que la plupart d’entre eux continuent à émarger dans les registres du CNRD au nom de leur prétendue participation au cadre de dialogue. Dans le contexte actuel marqué par la volonté de la junte à confisquer le pouvoir, des acteurs politiques et sociaux ne peuvent combattre efficacement s’ils continuent d’être des salariés du régime », affirme ce cadre de l’Union des forces démocratiques de Guinée.

Poursuivant, il souligne qu’il y a des choses importantes qui touchent le quotidien des populations et qui menacent même la stabilité et l’existence du citoyen guinéen. Raison pour laquelle « en tant qu’acteurs politiques et sociaux, soucieux du bien-être de nos compatriotes, nous avons fait le choix de mener notre combat loin des politiciens du ventre, sans repère sans conviction, en mal avec leurs consciences mais qui sont prêts à tout sacrifier sur l’autel de l’argent, de l’égo et des ambitions démesurées », fait-il savoir.

Pour les démissionnaires, aucune autre alternative n’est valable en ce moment de la transition. « On continuera à nous battre jusqu’à obtenir la satisfaction totale de nos revendications. C’est-à -dire le retour à l’ordre constitutionnel via l’organisation d’élections libres, inclusives et transparentes avant le 31 décembre 2024 », souligne le conseiller en communication de Cellou Dalein Diallo.

Pour le reste, notre interlocuteur interpelle le président de la transition.  « Le Général Mamadi Doumbouya en tant qu’officier militaire connaît la gravité d’un parjure. S’il ose renoncer à ses engagements, il sera combattu comme certains avant lui. On ne gouverne pas contre la majorité des guinéens », martèle Souleymane Souza Konaté, avant d’ajouter : « Nous l’invitons à prendre conscience de la gravité de la crise actuelle et des conséquences dramatiques qui en découleront. Les opportunistes qui s’agitent aujourd’hui seront les premiers à quitter le navire quand tout s’écroulera autour de lui. L’exemple de la transition du CNDD conduite à l’époque par le capitaine Dadis doit lui servir de leçon ».

N’Famoussa Siby 

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