A la suite de l’évaluation des partis politiques par le ministère de l’Administration du territoire et de la décentralisation, 53 partis ont été dissous, 54 suspendus et 67 mis sous observations. Depuis, la polémique s’est emparée de l’opinion publique. Au niveau de la classe politique c’est l’incompréhension.
Pour le MATD, cette décision est fondée sur plusieurs critères. Zénab Camara, coordinatrice de la réforme et la modernisation de l’état civil et de l’identification et Directrice des affaires politiques au ministère de l’Administration du territoire et de la décentralisation précise : « pour 53 partis politiques, ce sont des agréments illisibles, ou des agréments qui ont des signatures falsifiées de ministres de la République, vous allez avoir également des partis politiques qui ont été créés depuis 1991 ou 1992, qui n’ont jamais eu de compte bancaire ».
S’agissant des partis politiques mise sous observations, notamment le RPG arc-en-ciel, l’UFDG, le MoDeL, et d’autres, la responsable réforme et la modernisation de l’état civil indique que « cela veut dire que sur les critères d’établissement qu’on a établi, vous avez certains qui ont au moins 70 % des points. On les met en observation pour que les 30 points à compléter, ils puissent les compléter dans les trois mois à venir », souligne Zénab Camara.
N’Famoussa Siby