Les Gabonais votent depuis ce matin pour approuver ou désapprouver la constitution proposée par le cousin maternel du président déchu Ali Bongo, Brice Clotaire Oligui Nguéma, président de la Transition gabonaise.
Ce samedi 16 novembre 2024, jour de référendum au Gabon, près de 800.000 électeurs sont appelés aux urnes pour se prononcer sur la nouvelle constitution « taillée sur mesure », pour plusieurs acteurs de l’opposition gabonaise.
Ce nouveau document propose des réformes majeures, parmi lesquelles on peut citer, entre autres la suppression du poste de Premier ministre, l’instauration d’un poste de vice-président et d’un mandat présidentiel de 7 ans renouvelable une seule fois.
Art. 41-Le Président de la République est le Chef de l’Etat, il est le détenteur du pouvoir exécutif. Il incarne l’unité nationale, veille au respect de la Constitution, assure, par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics ainsi que la continuité de l’Etat. Il est le garant de l’indépendance nationale, de l’intégrité du territoire, du respect des accords et traités internationaux. Il détermine et conduit la politique de la Nation.
Art. 42-Le Président de la République est élu pour sept (07) ans au suffrage universel direct. Il est rééligible une seule fois.
Art. 43-Sont éligibles à la Présidence de la République, tous les Gabonais des deux sexes remplissant les conditions ci-après :
– être né Gabonais d’au moins un parent gabonais, lui-même né Gabonais ;
– avoir la nationalité gabonaise unique et exclusive ;
– être âgé(e) de 35 ans au moins et de 70 ans au plus ;
– être marié(e) à un (e) Gabonais (e) né(e) d’au moins un parent gabonais, lui-même né Gabonais ;
– avoir résidé au Gabon pendant au moins 3 ans sans discontinuité avant l’élection présidentielle ;
– parler au moins une langue nationale ;
– jouir d’un état complet de bien-être physique et mental dûment constaté par un collège médical qui prête serment devant la Cour Constitutionnelle. Ce collège médical est désigné par les Bureaux des deux Chambres du Parlement ;
– jouir de ses droits civils et politiques.
N’Famoussa Siby