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À 17 ans, Koumba Fatou voit son avenir s’éteindre à cause d’une tumeur : un appel urgent à la solidarité

Allongée sur une simple natte sous une terrasse, Koumba Fatou Kamano, une jeune fille de 17 ans, est prisonnière d’une douleur insoutenable. Son pied, rongé par une tumeur depuis plus de trois ans, l’a clouée au sol, lui arrachant peu à peu son insouciance, son sourire et ses rêves d’avenir. Écolière brillante, elle était en classe de 6ᵉ année avant que la maladie ne l’empêche de poursuivre ses études. Aujourd’hui, elle lutte, impuissante, tandis que son état de santé se dégrade inexorablement.

Ses parents, désemparés, ont tout tenté. Mais après des années de souffrance et de multiples démarches restées vaines, ils sont à bout de forces et de ressources. Face à cette impasse, ils lancent un appel au secours.

Assise à côté de sa fille, le visage marqué par la fatigue et l’angoisse, Sia Satta Sandouno raconte, la voix tremblante, comment tout a commencé :

« Un jour, elle jouait avec ses amies. En courant, elle a heurté son pied contre une porte. Rien d’alarmant, aucune blessure visible. Mais dès le lendemain, elle s’est plainte de douleurs, et son pied a commencé à enfler. À l’époque, nous étions au village, à Tomandou. J’ai commencé par des traitements traditionnels, pensant que ce n’était qu’une simple inflammation. Puis une plaie est apparue. Inquiète, je l’ai emmenée au poste de santé du village, puis à l’hôpital de Siguiri. Rien. Alors, nous sommes allées jusqu’à l’hôpital régional de Kankan, mais toujours sans solution ».

La voix de cette mère s’éteint un instant. Elle baisse la tête, visiblement submergée par l’émotion.

« À Kankan aussi, après plusieurs semaines d’espoir et d’attente, les médecins m’ont dit qu’ils ne pouvaient rien faire. Depuis, nous sommes ici, livrées à nous-mêmes. Ma fille, autrefois pleine de vie, ne peut plus rien faire seule. Chaque jour, je l’aide à se lever, à manger, à soulager tant bien que mal sa douleur… Ses études sont interrompues, et moi, je n’ai plus rien. Toutes mes économies sont parties dans ces soins qui n’ont mené nulle part. Aujourd’hui, je suis épuisée, mais je n’ai pas le droit d’abandonner. C’est mon enfant, ma chair, et je refuse de la voir souffrir ainsi sans rien faire », poursuit-elle.

Le regard embué de larmes, Sia Satta Sandouno adresse un dernier cri du cœur. « Son père nous a abandonnées depuis longtemps, et je suis seule face à cette épreuve. Mais je ne peux pas la laisser ainsi. Je supplie toute personne de bonne volonté, les autorités, tous ceux qui peuvent nous entendre : aidez-nous ! Sauvez ma fille avant qu’il ne soit trop tard », plaide-t-elle.

Le destin de Koumba Fatou Kamano, une jeune fille qui rêvait d’un avenir meilleur, semble aujourd’hui suspendu à un fil. Mais un élan de solidarité pourrait tout changer.

Contact : +224622783505

Niouma Tchendan Kamadou Kamano, depuis Guéckédou

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