Après les examens du Certificat d’études élémentaires (CEE) et du Brevet d’études du premier cycle (BEPC), place désormais au baccalauréat unique, session 2025. Dans la région de Kankan, ce sont au total 10 703 candidats, dont 3 285 filles, qui affrontent cette ultime étape du parcours scolaire. Le lancement officiel des épreuves a eu lieu ce lundi matin au groupe scolaire privé Bandjou Keita, situé au quartier Bordo ENAE, en présence du gouverneur de région, le colonel Moussa Condé, des autorités éducatives et des représentants du ministère de l’Enseignement pré-universitaire et de l’Alphabétisation.
Les candidats du baccalauréat ont entamé la phase décisive qui conditionnera leur accès à l’enseignement supérieur. Le gouverneur, récemment revenu du pèlerinage, s’est félicité du bon déroulement des précédents examens et a appelé les candidats à maintenir le cap dans la discipline et la confiance en soi.
« On ne veut pas que les enfants se créent des problèmes. Tout ce que je leur demande, c’est d’être sereins, d’avoir confiance en eux-mêmes et de ne pas compter sur quelqu’un d’autre, encore moins sur un document ou un cahier. Ce que vous allez produire vous-mêmes, c’est cela qui vous servira », a-t-il expliqué.
Il s’est également adressé aux surveillants : « Tenez les enfants comme vos propres enfants. Il ne faut pas les effrayer. Rassurez-les que vous n’êtes pas là contre eux ».
De son côté, Moussa Kéita, inspecteur régional par intérim, a souligné que toutes les dispositions ont été prises pour assurer la transparence des épreuves.
« Le CEE et le BEPC se sont déroulés dans de très bonnes conditions. Ce sont les mêmes méthodes qui sont appliquées au bac. Les enfants ont été bien sensibilisés. Le mot d’ordre, c’est tolérance zéro. À l’instant où je vous parle, la sérénité règne dans les centres. Les délégués et les surveillants sont bien informés des interdits. Je peux dire avec satisfaction que, dans la région de Kankan, ces examens se déroulent sans faute », a-t-il indiqué.
Cependant, dans certains centres d’examen comme Morifindjan Diabaté et Almamy Samory Touré, le petit commerce, récemment interdit par un arrêté ministériel, était toujours visible aux abords des enceintes scolaires.
Michel Yaradouno, depuis Kankan