La toute première édition de la Rencontre des Journalistes Africains de Conakry (REJAC) s’est clôturée ce vendredi sur une note d’espoir et de satisfaction. Durant plusieurs heures, des panels riches et diversifiés ont permis à des journalistes venus de plusieurs pays d’Afrique de réfléchir ensemble sur les défis et les opportunités du journalisme à l’ère du numérique et de l’intelligence artificielle.
Cette initiative inédite, qui ambitionne désormais de s’inscrire dans la durée, a mobilisé un large éventail d’acteurs des médias nationaux et internationaux ainsi que des représentants d’institutions publiques et partenaires techniques. Tous ont salué la qualité des échanges et l’importance des thématiques abordées.
Prenant la parole au nom des panélistes venus de Sénégal, du Mali et du Burkina Faso, le journaliste burkinabè Morin Yamongbé a exprimé sa reconnaissance envers les organisateurs et le peuple guinéen.
« Cette rencontre n’est pas une rencontre de plus, mais une rencontre plus. Nous avons beaucoup appris. Chacun retourne dans sa rédaction avec quelque chose. Il serait souhaitable que cette initiative soit pérennisée, car elle incarne l’esprit de solidarité et d’engagement que doit porter la presse africaine », a-t-il déclaré.
Du côté de la commission d’organisation, Ismaël Camara a salué la forte mobilisation autour de cette première édition.
« Votre présence active est un témoignage éloquent de l’intérêt que vous portez aux défis actuels et futurs du journalisme africain. Les riches interventions des panélistes ont permis d’élever le débat et d’en faire un moment d’apprentissage et de réflexion », a-t-il affirmé.
Il a également insisté sur quelques enseignements clés de la REJAC 2025 :
- L’intelligence artificielle, loin d’être une menace, constitue une opportunité pour améliorer le travail journalistique, à condition de renforcer l’éducation à son usage.
- La presse écrite ne peut faire l’impasse sur les mutations numériques si elle veut rester pertinente.
- La lutte contre la manipulation de l’information passe par la formation, l’éthique, la solidarité et la responsabilité professionnelle.
Ismaël Camara a, par ailleurs, conclu son intervention en remerciant les autorités guinéennes, les partenaires, les facilitateurs et tous les journalistes mobilisés depuis les débuts de cette initiative. Le rendez-vous est d’ores et déjà pris pour la deuxième édition, prévue en 2026.
N’Famoussa Siby