Nous vous le disions précédemment. Depuis ce matin l’accès au centre-ville de Kaloum est fermement bloqué. Les citoyens en provenance de la banlieue, qu’ils soient en voiture, moto ou à pieds n’y ont pas accès. Conséquence, c’est une foule compacte qui attend de l’autre côté de la barrière que constitue le pont 8 novembre. Une foule qui ne comprend rien au motif de l’installation soudaine de ce dispositif de sécurité à la rentrée du centre administratif et des affaires de la capitale guinéenne.
Et l’autre conséquence de ce blocus, c’est la paralysie des activités à l’intérieur même de la commune de Kaloum. Les activités, qu’elles soient économiques ou administratives, tournent au ralenti. Boutiques et magasins sont fermés. De même que les banques et les services de l’administration. Quelques voitures et motos tournent en rond. On aperçoit aussi des véhicules militaires se rendant ou partant du camp Almamy Samory Touré.
Dans cette ambiance empreinte de confusion et de crainte, quelques citoyens ayant leurs activités en banlieue, cherchent quant à eux à quitter le centre-ville.
Ballade Yombouno