A l’occasion de la dernière session plénière du CNT, le ministre de l’Energie, de l’Hydraulique et des Hydrocarbures, avait quelque peu annoncé les couleurs. Aboubacar Camara indiquait à l’intention notamment des conseillers nationaux qu’en fin de semaine dernière, une communication du gouvernement viendrait apporter une information au sujet de la stabilité du courant électrique. Eh bien, cette annonce n’est finalement arrivée que ce mardi 30 avril 2024. Il en ressort que depuis le 25 avril dernier, « la ligne d’interconnexion de l’OMVG a été activée pour permettre le transfert de 120 MW depuis le Sénégal (SENELEC) vers la société Electricité de Guinée (EDG) ».
La bonne nouvelle, donc ! Ces derniers jours, ce n’est donc pas à un test qu’on a assisté avec la desserte dont certains quartiers de la capitale guinéenne ont été gratifiés en pleine journée. C’est en tout cas ce qu’on peut conclure du communiqué rendu public par le ministre de l’Energie. Aboubacar Camara qui annonce également que des « discussions sont en cours avec d’autres pays de la sous-région pour explorer des solutions alternatives face à la situation énergétique actuelle ». Mais avec les 120 MW qui nous arrivent du Sénégal, dit-il, tous les sites stratégiques et les industries sont désormais alimentés. De même, cela permettra, rajoute-t-il, « d’améliorer significativement la desserte en électricité dans les ménages dans la journée ».
Mais suivant quelle règle, ces quartiers sont-ils alimentés la journée. Parce qu’on peut déjà constater une certaine inégalité dans la répartition de ce courant. Alors que certaines zones sont quotidiennement alimentées depuis environ une semaine, d’autres n’ont été servies à peine une journée. Comment cela s’explique-t-il ?
Par ailleurs, si le ministre a dit que cette nouvelle offre énergétique a été négociée à un « coût raisonnable », il n’a cependant pas dévoilé les montants que la Guinée va devoir débourser.
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