La ville de Kankan a vibré ce vendredi au rythme de la fête de Tabaski, célébrée par les fidèles musulmans à l’instar de leurs coreligionnaires à travers le pays. À cette occasion, plusieurs figures politiques de premier plan ont rejoint le président de la transition à Kankan, marquant ainsi leur présence dans le Nabaya.
Parmi elles, d’anciens Premiers ministres comme Kabinet Komara et François Louncény Fall, ainsi que d’autres acteurs politiques et sociaux, ont effectué le déplacement. Réunis notamment à la Briqueterie et à Karifamoriah, ils ont célébré la fête auprès des populations locales, saluant au passage les transformations en cours dans la deuxième ville du pays.
François Louncény Fall, très impressionné par les chantiers en cours, n’a pas caché son admiration.
« J’ai trouvé une ville en pleine expansion, une ville qui se modernise. Il y a de gros travaux en cours. Vous savez, depuis les années 1940, Kankan a toujours bénéficié d’un bon aménagement. C’est ici qu’on retrouve certaines des plus grandes infrastructures routières, avec de larges avenues héritées de l’époque coloniale. Aujourd’hui, Kankan devient une très belle cité, une ville moderne. Le gouvernement y consacre d’importants moyens. À mes yeux, elle est en passe de devenir la plus belle ville de Guinée », a-t-il dit.
Interrogé sur la situation politique actuelle, le président du PADES a appelé à la sérénité et à la réussite du processus en cours.
« Nous ne pouvons que penser à l’avenir de notre pays et prier l’Éternel pour que la transition se déroule dans les meilleures conditions. Une transition est, par essence, une phase courte. Nous espérons qu’elle aboutira à des élections libres, crédibles, transparentes et inclusives pour tous les Guinéens », a-t-il soutenu Dr Ousmane Kaba.
Au-delà des considérations politiques, les personnalités présentes ont unanimement lancé un appel à l’unité nationale.
« C’est un message de paix, comme nous l’avons toujours prôné. Que cette fête soit une occasion de ressaisissement pour les Guinéens. Unissons-nous, car la paix est le socle du développement. Elle est absolument nécessaire », a conclu François Fall.
Michel Yaradouno, depuis Kankan