L’organisation internationale de la Francophonie (OIF) ne lâche pas prise. Alors que la mission d’appui de la CEDEAO arrive mardi à Conakry, en vue de l’évaluation du fichier électoral guinéen, l’instance que dirige Louise Mushikiwabo publie de nouveau un communiqué dans lequel elle fait expressément mention des « cas problématiques d’électeurs ne disposant de documents permettant leur identification ». Disant s’aligner sur la position conjointe de l’Union africaine et de la CEDEAO, l’OIF dit souhaiter que le report du double scrutin puisse « contribuer à établir un fichier électoral fiable et consensuel ». Fiable et consensuel, « dans le sens du communiqué du 24 février publié à l’issue de la mission technique d’assistance électorale de l’OIF auprès de la Commission électorale nationale indépendante », précise même la Francophonie.