Nommé dans la soirée du 27 octobre 2021, le nouveau ministre du Commerce, de l’Industrie et des Petites et moyennes entreprises, a pris fonction ce jeudi 28 octobre 2021 en présence du ministre secrétaire général du gouvernement. On notait aussi pour la circonstance, des membres du CNRD, des membres du nouveau gouvernement ainsi que les cadres dudit département. Une occasion que Bernard Gomou a saisie pour situer les défis qui l’attendent respectivement dans les domaines du commerce, de l’Industrie et des PME.
Comme cela s’est passé dans quasiment toutes les cérémonies d’installation, c’est la parole est d’abord revenu au ministre secrétaire général du gouvernement. Et dans son message d’introduction, Abdourahmane Sikhé Camara a lui-même mis en évidence un certain nombre de chantiers auxquels le nouveau ministre devrait s’attaquer. « En prenant service aujourd’hui, vous savez déjà comme l’ensemble de vos collaborateurs que votre département a de grands défis à relever dont entre autres, contrôler les prix des produits de premières nécessité qui grimpent tous les jours, renforcer le contrôle de qualité des marchandises sur le marché, favoriser la création des unités industrielles de transformation des produits locaux, réhabiliter les unités industrielles par le biais de la promotion d’investissement nationaux, appuyer la politique du contenu local », dit-il en direction du nouveau ministre.
Et ce dernier, prenant à la parole après son installation symbolique, a démontré qu’il a une pleine conscience qui tâches qui seront dorénavant les siennes. D’ores et déjà, il s’engage à « mettre en œuvre toute (son) énergie afin de répondre aux nombreuses attentes liées à ce département ». Justement, se saisissant de chacun des segments de son ministère, Bernard Gomou dit tout d’abord du Commerce qu’il « est à l’économie, ce que le cœur est à l’organisme. Il est donc impérieux de créer les conditions idoines pour un commerce transparent, fluide et profitable à tous les acteurs ».
Ensuite, au sujet de l’Industrie, il fait l’état des lieux suivant : « La production guinéenne est largement en deçà de la demande nationale, la plupart de nos matières premières ne sont pas transformées sur place, contribuant à créer une balance commerciale largement déficitaire ». Et pour y remédier, annonce-t-il : « Nous allons œuvrer pour la mise en place de politique publique pouvant favoriser la transformation locale, la labellisation des productions guinéennes pour faciliter leur exportation. Nous allons également œuvrer pour la création des zones industrielles à Conakry et à l’intérieur du pays ».
Enfin, pour ce qui est du volet PME, il note que « l’économie guinéenne repose essentiellement sur des petites et moyennes entreprises qui devraient à ce titre bénéficier de notre attention ». Je m’emploierai à assouplir la législation et à créer des facilités d’accès au financement et ce en collaboration avec les autres ministères et nos partenaires au développement », promet le ministre Bernard Gomou sur ce dernier point.
Balla Yombouno