Manifestement, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) en a marre du mutisme que les autorités guinéennes continuent d’entretenir à propos de la durée de la Transition. Ainsi, si lors de ses précédents sommets, elle se bornait à exhorter le CNRD à produire un chronogramme, cette fois elle se veut plus ferme.
A l’issue d’un huis clos que les chefs d’Etat ont consacré hier aux trois pays en transition dans la région, la CEDEAO fixe à la Guinée un ultimatum d’un mois pour l’élaboration et la publication d’un chronogramme de la Transition. Plus concrètement, les autorités guinéennes ont jusqu’au 25 avril prochain pour se soumettre à cette exigence. Faute de quoi la CEDEAO devrait adopter des sanctions. En outre, l’instance sous-régionale invite les autorités guinéennes à accepter la désignation d’un envoyé spécial de la CEDEAO. C’est dire que l’étau se resserre un peu plus autour de la junte du CNRD.
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