On en sait un peu plus sur les circonstances du lynchage qui, ce lundi 20 juin, a entrainé la mort d’Abou Cherif. En effet, via le communiqué ci-dessous, le juge de paix de Mandiana livre par le menu la chronologie des événements tragiques. Au passage, ledit juge se plaint de la précarité et du dénuement dans lesquels, selon lui, sa juridiction végète. Cela étant illustré à ses yeux par le fait que la foule est venue littéralement sortir la victime du bureau du juge d’instruction pour la lyncher ensuite. Insuffisants et pas armés, les agents déployés pour sécuriser les lieux n’ont rien pu faire.
Michel Yaradouno kankan pour ledjely.com