Comme nous l’annoncions dans le précédent article, la rencontre entre le premier ministre et les Forces vives de Guinée (FVG), dans le cadre du dialogue inter-guinéen s’est tenue ce lundi 13 mars 2023 au Centre islamique de Donka, sous l’égide des leaders religieux qui avaient déjà obtenu le report de la manifestation du 9 mars. Mais sur le fond, les discussions n’ont pas encore véritablement commencé. Les négociations achoppant sur les démêlées judiciaires d’Abdoul Sacko, le responsable du Forum des forces sociales de Guinée.
« Pour toute bonne négociation, il faut des préalables. Pour le moment, nous somme à la phase des préalables. Quand nous aurons toute les données, nous allons vous revenir. D’ailleurs, nous n’avons pas été long, nous avons seulement échangé sur l’introduction. C’est-à-dire, nous avons parlé de la Guinée afin que la paix et la quiétude règnent dans le pays », a brièvement rendu compte Monseigneur Jacques Boston Bangoura, de l’Archevêché de Conakry.
Quant au premier imam de la mosquée Fayçal il souligne que sortir dans les rue n’est pas la solution il faut aller à la table pour procéder aux négociations.
« Nous les chefs religieux, nous voulons être des arbitres entre le gouvernement et les forces vives du pays afin que ceux qui sont accusés injustement soient libérés pour que la transition se passe dans les meilleurs conditions à travers le dialogue entre les Guinéens.
Et il faut souligner aussi que les conditions qui seront imposées doivent être respectées par les deux parties. Il ne suffit pas de dialoguer seulement. Cette négociation n’est pas politique mais plutôt patriotique », a souligné pour sa part, El Hadj Mamadou Saliou Camara, premier imam de la mosquée Fayçal de Conakry.
Aminata Camara