L’ambassadrice de l’Union européenne était dans la matinée de ce lundi 13 mars 2023 au complexe scolaire Sylla Lamine, situé au quartier Minière, commune de Dixinn. Cette rencontre avec les élèves (filles et garçons) et encadreurs s’inscrit dans la continuité de la célébration de la journée internationale des droits des femmes.
Les échanges entre Jolita Pons et les élèves du Lycée Sylla Lamine ont porté essentiellement sur les questions liées à la problématique des droits de l’Homme mais surtout celles des femmes. L’ambassadrice de l’Union européenne estime qu’il est primordial de rappeler à tout moment et pas qu’un seul jour aux jeunes filles et jeunes garçons les droits de l’homme. « Ce n’est pas seulement un jour que l’on doit penser aux droits humains qui s’appliquent aux hommes et aux femmes », a dit en substance Jolita Pons.
Par la même occasion, l’ambassadrice a rappelé la nécessité d’inciter à faire ‘’ prévaloir les droits humains qui s’appliquent absolument aux hommes et aux femmes’’. Mais aussi, poursuit-elle, pour que les jeunes femmes soient « conscientes qu’elles ont aussi des droits inscrits dans les textes législatifs dans leur pays ».
Jolita Pons, a par ailleurs invité les femmes à participer complètement et pleinement dans la vie « sociale, économique et politique de leur pays ». Dans la même lancée, elle a exhorté les jeunes filles à choisir l’avenir qu’elles souhaitent pour elles-mêmes et ne pas se « poser des limites ».
En ce qui concerne l’engagement de l’Union européenne dans la lutte contre les violences basées sur le genre, celle-ci va demeurer à travers des « campagnes d’information », et aussi le « soutien aux victimes ». C’est pourquoi l’institution européenne a mis à disposition des victimes plusieurs espaces notamment des « cliniques juridiques » où les victimes de viol peuvent bénéficier de l’assistance (psychologique,médicale) de l’institution.
Se montrant très réceptifs aux conseils de l’ambassadrice de l’Union européenne en Guinée, les élèves du Lycée Sylla Lamine, tout en dénonçant le phénomène de viol, ont invité les autorités à tous les niveaux à prendre des initiatives pour éradiquer cette pratique néfaste devenue courante en Guinée.
N’Famoussa Siby