Après Labé et Conakry, la ville de Kankan a célébré à son tour, le samedi 25 novembre dernier, la journée mondiale des droits de l’enfant. Au menu, des activités d’assainissement et de reboisement le long des berges du fleuve Milo, un panel autour des droits de l’enfant et des activités récréatives.
« La crise climatique est une crise des droits de l’enfant ». C’est le thème retenu cette année par les institutions internationales pour la célébration de la journée mondiale des droits de l’enfant. L’État guinéen et ses partenaires techniques et financiers dont l’UNICEF et le village d’enfants SOS Kankan, ont tenu à coller de très près à cette thématique. En tout cas, le choix des activités menées à Kankan avait pour objectif d’attirer l’attention des populations sur les risques que le changement climatique fait courir aux droits de l’enfant. « Le thème choisi au niveau mondial est lié à la prévention et à la protection de l’environnement. Actuellement, nous faisons face à une crise mondiale liée à la dégradation de l’environnement, notamment due aux sacs plastiques, aux papiers et à l’impact destructeur de l’activité humaine sur l’environnement. C’est pourquoi nous avons identifié des activités permettant d’enseigner aux enfants l’importance de la protection et de la prévention de l’environnement pour assurer la continuité de la vie », a indiqué Mamadou Diallo, chargé du programme de protection de l’enfant au bureau UNICEF Kankan.
Avec plusieurs enfants notamment démunis, à sa charge, le village d’enfants SOS Kankan s’est réjouit des activités menées. Fatoumata Diakité, manager générale du village SOS Kankan, a particulièrement salué le menu se rapportant à la sensibilisation sur le changement climatique. En initiant les enfants à prendre en compte ces risques, selon elle, on s’inscrit dans une logique de prévention. « C’est une façon d’inculquer aux enfants l’importance de prendre soin de l’environnement. Cela s’inscrit dans le cadre de la protection de l’environnement. Actuellement, nous constatons les effets négatifs de la déforestation avec la confection de briques et la coupe du bois, ce qui détruit l’environnement. Les conséquences telles que le manque de pluie et la chaleur excessive, sont évidentes ici au bord du fleuve Milo », a- t- elle déclaré.
Les responsables locaux en charge des questions de l’environnement ont également salué la mise en exergue des questions climatiques autour de cette journée. Appréciant hautement la démarche, ils ont promis de veiller à l’entretien des plants mis en terre à l’occasion du reboisement.
Michel Yaradouno, Kankan pour ledjely.com