Le ministère de la Justice et des droits de l’homme, à travers son service du genre et équité, a animée ce lundi 4 décembre, une conférence débat autour du thème : « Tous unis : investir pour prévenir la violence à l’égard des femmes et files ». Un débat initié dans le cadre des 16 jours d’activisme de lutte contre les violences basées sur le genre (VBG).
D’entrée, Mamadama Keïta, Directrice du service Genre et Equité, a tenu à relever que les VBG recouvrent plusieurs formes : Mutilations génitales, mariage précoce, violence physique, sexuelle, verbale et psychologique. Si les violences faites aux femmes sont particulièrement mises en évidence, la Directrice note néanmoins qu’il arrive bien que les hommes eux aussi subissent les violences. « Malgré qu’on n’en parle pas beaucoup », note Mamadama Keïta.
De son côté, Bademba Barry, Directeur national de l’accès aux droits, précise que la violence à l’égard des femmes et des filles « englobe la violence physique, sexuelle et psychologique intrafamiliale et au sein de la communauté en général ».
Pour sa part, le secrétaire général de la Direction Genre et Equité du ministère de la Sécurité et de la Protection civile, a volontairement mis l’accent sur la violence discrète qu’endurent les hommes. « Les hommes sont victimes de viol, de harcèlement, de toutes formes de violences. Mais on n’en parle et il est difficile de le constater, parce que souvent, les gens qui le font en sont eux-mêmes victimes. C’est difficile d’en parler, mais c’est un fait réel », indique Souleymane Barry.
Aminata Camara