La traque des malfrats continue de plus belle dans la région administrative de Kankan. Ce, à la suite de la vaste campagne lancée récemment par les autorités, interpellées par l’explosion du phénomène de l’insécurité. C’est ainsi qu’elles y ont récemment présenté un autre présumé bandit interpellé par dans le cadre de cette traque.
Le 14 décembre dernier, ce sont Mamady Sangaré alias Brésil et Lamine Kourouma que les autorités présentaient à la presse. Eh bien, Abdoul Kaba a depuis rejoint la liste. La vingtaine, Abdoul est cité dans plusieurs attaques à mains armées dans la région de Kankan. Le substitut du procureur près le tribunal de première instance de Kankan décline les circonstances de son interpellation : « Après les attaques perpétrées à Kankan le 25 septembre 2023 par quatre individus au niveau de la poissonnerie de monsieur Gamal, ils ont pris la fuite. Les enquêtes ont été ouvertes et par la même occasion, ces mêmes éléments se sont rendus à Siguiri où ils ont commis d’autres infractions, faisant deux victimes dont une personne qui a rendu l’âme et la seconde grièvement blessée. Trois d’entre eux ont été interpellées à Siguiri par les forces de défense et de sécurité. Il s’agit notamment de Kaba Doumbouya alias Dramani ou petit, Mohamed Kaba alias Sipadeni et Sory Traoré. La quatrième personne a pris la fuite pour venir se réfugier à Kankan. Grâce aux efforts des forces de défense et de sécurité de Kankan, en collaboration avec la population, le fuyard a été interpellé le mardi 19 décembre 2023, il se nomme Abou Kaba. Son audition étant terminée au terme de l’enquête, nous avons décidé de le renvoyer à Siguiri pour une administration de la justice. Parce qu’il y a déjà trois autres éléments pour les mêmes infractions et d’autres plus graves à Siguiri » a expliqué le substitut du procureur de la République.
Au cours d’un échange avec le commandant de la troisième région militaire de Kankan, le présumé bandit a reconnu l’attaque de la poissonnerie de monsieur Gamal sise au quartier Gare : « Nous étions partis pour prendre de l’argent là-bas, mais malheureusement nous sommes allés trouver qu’il n’y avait pas d’argent », a-t-il brièvement déclaré
En dehors de l’effort des forces de défense et de sécurité et la collaboration de la population, l’apport de la caméra de surveillance installée dans l’enceinte de cette poissonnerie aura largement aidé pour traquer ce mis en cause.
Michel Yaradouno, Kankan pour ledjely.com