Le 2 octobre 1958, la Guinée sous la conduite d’Ahmed Sékou Touré et compagnons a obtenu sa souveraineté nationale. Une date historique qui reste dans les annales du pays. À l’occasion de la célébration de cette journée commémorative, notre rédaction est allée à la rencontre d’un témoin de l’indépendance à Boké qui a toujours la mémoire fraîche.
Résidant à Salikènè dans le quartier Dibiya, le doyen El Hadj Sékou Souaré, 82 ans, se souvient encore de cette journée historique pour la Guinée.
« Le 2 octobre 1958, j’étais à Kindia j’avais 16 ans, je faisais la 6 années. C’est à l’école que nous avons appris la nouvelle à la veille de la publication des résultats à travers les mouvements de masse. Les gens montaient et descendaient partout. Quand les responsables de l’école ont appris la nouvelle, ils nous ont informés à leur tour ; nous avons tous suivi le mouvement, c’était de la joie », raconte-t-il.
Poursuivant, notre interlocuteur explique que son quartier à Kindia était habité par le canton d’alors, une situation qui a également favorisé l’ambiance et les mouvements de joie. « C’est l’ambiance qui régnait dans les quartiers pro RDA qui a vite alerté les autres quartiers et tout le monde a suivi le mouvement de la foule », ajoute-t-il.
A noter qu’à Boké, l’an 66 de l’accession de la Guinée à son indépendance a été célébré à la place des Martyrs où le préfet le Colonel Sény Silver Camara a procédé au dépôt de la gerbe des fleurs.
Mamadou Bah, depuis Boké