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François Bourouno : « Le gouvernement ne peut pas museler la presse »

Lors de son séjour en région forestière, à N’Zérékoré précisément, le ministre du Travail et de la fonction publique a rencontré les journalistes. Plusieurs sujets liés au fonctionnement des médias ont été abordés par le ministre, notamment la mise en place de la convention collective dans le secteur des médias en Guinée.

C’est devant un nombre important de journaliste que le ministre du Travail et de la fonction publique a annoncé la mise en place prochaine de la convention collective pour favoriser l’amélioration des conditions de vie et de travail des journalistes en Guinée. « Nous, nous allons bientôt engager une convention collective. Nous voulons dans cette convention collective, fixer un salaire minimum. Ça c’est à votre avantage. Comme je l’ai dit, la convention collective dans le secteur des médias est une priorité pour notre gouvernement et d’ici quelques mois, nous allons la faire signer par les patrons de médias », annonce Faya François Bourouno.

Évoquant particulièrement la situation que traverse la presse en Guinée avec la fermeture de certaines radios et télés, le ministre a rassuré que la démarche du gouvernement ne s’inscrit pas dans le cadre du musèlement de  la presse.  Tout en invitant les hommes de médias au professionnalisme. « Ne penser pas que ce qui se dit sur les ondes c’est de la réalité. Le gouvernement ne peut pas museler la presse. Vous êtes nos amis et nous voulons travailler ensemble. Ce qu’on vous demande c’est de rester professionnel. C’est bien pour vous, c’est bien pour la nation parce qu’un journaliste c’est comme un militaire. L’arme qu’il a c’est un danger. La moindre erreur peut faire des dégâts. Donc, le micro du journaliste peut aussi créer de l’instabilité, ça peut déséquilibrer la nation », déclare-t-il.

En sa qualité de ministre du Travail et de la fonction publique, Faya François Bourouno, a fustigé le comportement de certains patrons de médias vis-à-vis de leurs travailleurs.  « Il faut que des patrons de presse arrêtent des traitements précaires vers leurs personnels. Nous allons les exiger à la prise en compte des normes d’un travail décent en faveur de vous les journalistes. Vous ne méritez pas parfois le traitement que vous avez. Vous êtes des travailleurs qui travaillent nuit et jour. On doit vous traiter comme un travailleur normal. Vous méritez un bon salaire, une bonne protection sociale. C’est ce que nous souhaitons », a-t-il conclu.

Niouma Lazare Kamano, depuis N’Zérékoré 

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