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DECES DE ROGER BAMBA EN DETENTION : « On est très liés », réagit Cellou Dalein Diallo

Alors que l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) revendique toujours la victoire de son candidat, Cellou Dalein Diallo, à la présidentielle du 18 octobre dernier, l’opinion publique s’est réveillée ce jeudi 17 décembre 2020 avec l’annonce du décès en détention de Roger Bamba, membre du groupe Conseil national des jeunes du parti.

Si le porte-parole du ministère de la Justice, Sekou Keita, dit ne connaître les circonstances dans lesquelles le jeune opposant au troisième mandat du président Alpha Condé est décédé, le leader de l’UFDG, intervenant dans Les Grandes Gueules, a dénoncé le mépris des autorités en place envers ses proches.

A l’entame de ses propos, Cellou Dalein Diallo s’est dit profondément meurtri par cette disparition. « C’est un garçon qui était très proche de moi. On est très liés. En tant que croyant, on peut tous mourir lorsqu’on est rappelé à Dieu mais les circonstances dans lesquelles il est mort [qui pose problème]. Il était malade depuis (près) deux semaines, [mais] ils ont attendu qu’il soit sur le point de rendre l’âme pour l’amener à l’hôpital » hier, a dénoncé le président de l’UFDG.

Revenant sur les circonstances de son arrestation le 10 septembre dernier, Cellou Dalein Diallo a estimé qu’il a été victime de sa proximité avec son parti. « La directrice des ressources humaines (de l’Assemblée nationale) l’appelle pour lui dire que le secrétaire général du parlement veut le rencontrer [le lendemain] à 9h. Il se présente à 9h, ce dernier sort et appelle la police qui vient le prendre. Alors, il est incarcéré dans une cellule de 7m2 avec 9 autres personnes », a-t-il expliqué.

Et d’ajouter : « Il n’y a pas de tractations (pour la libération des prisonniers). Moi, j’ai dit à mes militants : aujourd’hui, c’est la loi du plus fort. Par rapport à la force brutale et par rapport au fait que la justice est instrumentalisée, [Alpha Condé] est le plus fort. Il ne faut pas faire de démarches, lorsqu’il voudra il les libèrera. Il a décidé de faire passer son hold-up électoral, de déclencher cette violence qu’il inflige aux militants de l’UFDG et de l’ANAD, il arrête qui il veut et quand il veut. Qu’ils les détiennent jusqu’au moment où il veut ! Mais pour le moment, c’est notre sort ! Nous l’acceptons dignement, on ne fera aucune démarche ».

Selon l’UFDG et ses avocats, environ 400 militants parti dont des membres de son bureau exécutif sont incarcérés à la Maison centrale de Conakry pour des raisons politiques.

Hawa Bah

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