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Enlèvement de citoyens: le Parquet sort les griffes contre les accusations visant l’État

Dans un communiqué rendu public ce jeudi 4 décembre 2025, le procureur général Fallou Doumbouya a dénoncé une multiplication de contenus diffusés sur les réseaux sociaux accusant les autorités publiques d’enlèvements et de disparitions. Une dérive jugée « calomnieuse », « dangereuse » et susceptible de troubler l’ordre public. Faisant ainsi référence aux nombreux cas d’enlèvement en Guinée, dont récemment celui des enfants du raggaman Elie Kamano qui accuse nommément certains cadres du pays. 

Selon le Parquet, ces allégations virales, non étayées par des faits, portent gravement atteinte à la dignité des institutions républicaines et participent à une véritable campagne de désinformation. « Aucun des dossiers signalés n’a été ignoré ni classé sans suite », rassure le procureur, qui insiste sur la régularité des procédures engagées chaque fois que des faits d’enlèvement ou de disparition sont rapportés.

Le communiqué rappelle que tous les cas enregistrés dans le ressort de Conakry font l’objet d’enquêtes menées conformément aux articles 9 et 38 du Code de procédure pénale. Ils sont traités soit par les services de police judiciaire, soit devant les juridictions compétentes. « Aucun dossier n’a été abandonné », affirme le procureur Doumbouya.

Le Parquet évoque également le cadre légal. La Constitution du 26 septembre 2025 et la loi L/2015/010/AN imposent une protection stricte des institutions de l’État et prohibent la diffamation, la calomnie, l’injure publique ou la propagation de fausses nouvelles.

Toute personne qui impute, sans fondement, des actes criminels à une autorité publique s’expose désormais à des poursuites. Les infractions ciblées incluent la calomnie, la diffamation, l’outrage, l’injure publique ainsi que la propagation de fausses nouvelles, passibles de sanctions prévues par le Code pénal et les lois spéciales en vigueur.

« La liberté d’expression, bien qu’essentielle, ne saurait servir de couverture aux attaques injustifiées contre les institutions », avertit le procureur Doumbouya. Le Parquet réaffirme son attachement à la protection de l’image des autorités publiques, en Guinée comme à l’international, et promet un traitement « rigoureux » de toutes les infractions commises, que ce soit en ligne ou hors ligne.

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