Même si le double scrutin a pu se tenir le 22 mars 2020, la nouvelle constitution, en ce qui la concerne, n’en pas fini avec la contestation. En raison notamment de la falsification qu’elle a subie entre sa version de projet et celle promulguée. C’est ainsi que dénonçant un “comportement inédit est constitutif de l’infraction de faux en écriture publique” et déplorant une “délinquance juridique qui s’est traduite par une mutilation du projet soumis au référendum“, le Conseil de l’ordre des avocats de Guinée exige le retrait du document qu’on appelle à tort “nouvelle constitution”. Dans la foulée, le Barreau invite la Cour constitutionnelle, à “prendre ses responsabilités pour le rétablissement de l’ordre constitutionnel, le respect de l’Etat de droit et l’observation des principes essentiels de la démocratie“.
Ci-dessous le communiqué du Barreau